Un peu d’histoire

 Un peu d’histoire

 
 


Ville médiévale dont la charte date de 977, 

Son histoire millénaire se lit dans son patrimoine. La Guerre de Cent ans avec le château des Quat’Sos, les différentes lignes de remparts (XIIe, XIVe s.) ou encore la Grande École et l’ancien Hôtel de Ville (XIIe s.) ainsi que le prieuré des Bénédictins (XVIIIᵉ s) s’étalent sous nos yeux. Enfin, le développement économique du XIX é s. avec le passage du chemin de fer en 1855 qui a profondément modifié la PHOTO façade des quais. 


C’est autour du prieuré bénédictin, fondé en 977 et implanté sur le plateau calcaire surplombant la Garonne, que se développe la ville de La Réole. Les moines bénédictins dépendant de l’abbaye de Fleury-sur-Loire possèdent autour du prieuré de nombreuses terres et forêts sur lesquelles s’agrège une population paysanne, contribuant ainsi à former un bourg monastique. La règle bénédictine, Regula en latin, donne à la ville son nom de La Réole.

Le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec le roi d’Angleterre Henri II fait entrer La Réole dans les possessions anglaises. Richard Cœur de Lion y donne ainsi l’ordre d’édifier une première fortification, précédant l’actuel Château des Quat’Sos.

C’est également à cette époque que la ville se dote de la première de ses trois enceintes successives.

Information sur : https://www.lareole.fr/patrimoine-de-la-reole/




 

* Personnalités liées à la commune

- Jean de la Réoule est un personnage légendaire dont l'origine est pour le moins obscure mais dont l'existence, ou du moins la création, semble remonter au XIIIe siècle. Il symbolise la résistance des habitants de La Réole aux sièges qu'ils ont pu subir durant le Moyen Âge. Une reproduction de sa statue se trouve sur la place de la Libération.
- Abbon de Fleury (ca 940-1004) moine bénédictin assassiné lors d'une visite au monastère de La Réole.
- Blaise Charlut (1715-1792), Maître ferronnier d'art.
- Les « jumeaux de La Réole », généraux César et Constantin de Faucher (1760-1815), nés à La Réole et fusillés à Bordeaux pour rébellion.
- Jean-Antoine de Seguin. (1789-1874), né le 15 juillet 1789 à La Réole, chevalier de la Légion d'Honneur, maire de La Réole en 1819, conseiller général de la Gironde.
- Armand Caduc (1818-1902), homme politique, avocat, journaliste, député puis sénateur de la Gironde
- Georges Dupont Chimiste (17 juin 1884, La Réole - 24 novembre 1958, Paris 13e) Collège de la Réole ; bachelier lettres-mathématiques (24 juillet 1901), Fondateur, avec Vèzes, de l'Institut du Pin de Bordeaux (1921) et directeur technique jusqu'en 1933 ; Directeur général de l'Ecole normale supérieure (1948-1954).
- Jean-Maurice Lahy (1872-1943), psychologue et sociologue du travail, né à La Réole.
- Pierre Petiteau (1889-1974), joueur de rugby à XV, né à La Réole.
- Robert Arambourou (1914-1989), archéologue et préhistorien, a enseigné l’histoire-géographie au collège de la Réole.
- Édouard Molinaro (1928-2013), cinéaste, parrain du Cinéma Rex, a passé une partie de sa jeunesse à La Réole. Il dévoile de nombreuses anecdotes sur son enfance réolaise dans son livre Intérieur Soir sorti en 2009.
- Michèle Perrein (1929-2010), journaliste et écrivain née et morte à La Réole, y a passé son enfance et sa jeunesse et en est resté une résidente102.
- Colette Besson (1946-2005), athlète, a été maître d'éducation physique au collège de La Réole. Un gymnase de la ville porte son nom.[réf. nécessaire]
- Serge Méricq (1937-2013), joueur de rugby à XV, né à La Réole.
- Marvin Musquin (1989), pilote de motocross français né à La Réole.

Désolé pour tous ceux qu'on n'a pas nommés


Cité millénaire
La Réole, cité millénaire de l’Entre-deux-Mers, bénéficie depuis 2013 du prestigieux label Ville d’Art et d’Histoire. Située aux confins de la Gironde, à la limite du Lot-et-Garonne, La Réole, la plus importante agglomération de l’Entre-deux-Mers, est née à la suite de la fondation, en 977, d’un prieuré bénédictin, par le duc de Gascogne, Guillaume Sanche et par son frère Gombaud, évêque de Gascogne. Le site bénéficie d’une situation privilégiée, la ville s’élevant sur un promontoire calcaire surplombant la Garonne d’une quarantaine de mètres, encadré par deux ruisseaux encaissés, le Pinpin à l’est et le Charros à l’ouest.

Une occupation bien antérieure au Moyen Âge
Le site de la ville actuelle a été occupé dès l’Antiquité gallo-romaine, comme en témoignent les nombreuses découvertes faites depuis le XVIIIe siècle. Des monnaies, des céramiques, des objets de la vie domestiques ont été mis au jour, des nécropoles à incinération et inhumations exhumées, près du prieuré, une grande villa explorée sur le coteau du Mirail, la villa Pontoise ou Pontésia avec des vestiges de grands bâtiments révélés par des substructions, mosaïques et peintures murales, dont l’occupation est attestée du Iᵉʳ siècle à la fin du IIIe siècle de notre ère. D’autres sites gallo-romains ont été identifiés au lieu-dit Saint-Aignan, la Recluse et surtout au lieu-dit Callonge où un fanum (temple de tradition celtique) et une basilique ont été repérés. Toutes ces découvertes accréditent l’existence d’une agglomération (vicus) située sur la voie romaine de Bordeaux à Agen. Les sites sont également occupés à l’époque mérovingienne. Sur le site du Mirail, les archéologues, en 1969, ont fouillé une nécropole, qui a livré des sarcophages en pierre avec cuves trapézoïdales, couvercles en bâtière et décors de stries, avec un abondant mobilier funéraire daté de la fin du VIIe siècle ou du début du VIIIe siècle avant J.-C. Les sarcophages sont déposés dans une des galeries du cloître, près de la grille de clôture réalisée par Blaise Charlut. Des monnaies mérovingiennes ont été de plus récoltées sur différents sites de La Réole, confirmant la permanence d’un habitat à La Réole.

Une parure monumentale du Moyen Âge et de l'époque moderne
La grande richesse patrimoniale de la cité remonte bien sûr au Moyen Âge. Elle est le fruit de l’opulence du prieuré et celle de la bourgeoisie profitant des affrontements entre les rois de France et d’Angleterre. Tout cela s’est traduit dans la construction de beaux édifices, qui sont parvenus jusqu’à nous, malgré les outrages du temps. La Réole a connu au moins quatre enceintes successives. La première enceinte, attestée en 1219, d’un périmètre d’environ 400 m, enserra le noyau urbain autour du prieuré et du château ; la dernière enserra au XVe siècle les faubourgs de la ville et une partie des terres cultivées de la paroisse, portant la superficie totale à 150 hectares.

Les ravages causés par la guerre de 100 ans et les guerres de religion
reconstructions. Au XVIIe siècle, la physionomie de la ville change. Grâce à la Garonne, la ville s'enrichit. En témoignent les nombreux édifices et propriétés foncières de la bourgeoisie réolaise. Au XIXe siècle, la ville se modernise. Les transports sont concernés avec la création de la voie ferrée, inaugurée en 1855, la construction d’un pont et le développement des transports fluviaux, qui modifient sensiblement la topographie ancienne. La ville surplombe la voie ferrée et la route départementale RD 1113. La Réole peut aussi s’enorgueillir de posséder une des plus belles façades sur rivière du département. Depuis quelques années déjà, La Réole dispose d’un plan d’occupation des sols historique et archéologique et d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager. Aujourd’hui, le label national Ville d’Art et d’Histoire, obtenu en 2013, vient couronner toutes les actions de valorisation de la plus petite ville labellisée de France ! Le marché du samedi, aussi ancien que la ville elle-même, attire toujours autant les populations des alentours !

Histoire de la cité Au Haut Moyen Âge, les établissements antiques de Saint-Aignan et La Recluse ont été à l'origine de l'implantation des églises de Saint-Martin et Saint-Aignan. Expansion du bourg monastique jusqu'au milieu du XIIIe siècle * En 977, une charte désigne le prieuré sous le nom de monastère de Squirs, date officielle de la fondation de la cité, dans le pagus d'Aillard. Un bourg monastique est fondé autour du prieuré au lieu-dit Regula. * En 1004, le théologien et abbé de Fleury-sur-Loire, Abbon, chargé de remettre de l'ordre dans le prieuré où l'accumulation des biens a abouti à un rapide relâchement de la discipline, est tué au cours d'une querelle. Enterré et vénéré comme martyr, saint Abbon est fêté le 13 novembre, anniversaire de son assassinat. * En 1190, le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion en route pour la Terre sainte offre le bâtiment de l'hôtel de ville pour récompenser les bourgeois de leur fidélité au roi d'Angleterre. * En 1224, le roi Louis VIII de France donne l'autorisation d'édifier la forteresse dite des Quat'Sos à l'angle sud-ouest de la ville. Cette extension du bourg se lit dans la construction successive des deux premières lignes défensives. La première, attestée dès 1219, couvre un périmètre d'environ 400 mètres autour du prieuré. La seconde enceinte protégeait l'hôtel de ville et la zone de marchés qui le bordait au nord. La ville royale du xive siècle Cette période se caractérise par la prise de pouvoir du roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, au détriment du prieur. * En 1324, l'ost du roi de France qui assiège le château, expérimente une nouvelle arme, les « bouches à feu » ce qui permet d'obtenir une reddition relativement rapide de la garnison du comte de Kent. C'est la première fois que le son du canon retentit en France. * Au début de la guerre de Cent Ans, La Réole est assiégée plusieurs fois. * En mai 1462, le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirme les privilèges accordés par ses prédécesseurs, par les lettres patentes, en passant par la Guyenne. * Le bourg neuf est mentionné en 1476 : la ville s'étend au-delà du Charros et du Pimpin ; 
* une troisième enceinte est construite, de forme semi-circulaire. De la ville médiévale à la ville moderne * En 1577, lors des guerres de religion, les Huguenots prennent et saccagent la ville. * En 1629, le cardinal de Richelieu fait démanteler la forteresse. * En 1649 et en 1653, la ville est à nouveau saccagée par les troupes de la Fronde. * En 1654, à cause de la peste, puis de 1678 à 1690, à la suite d'une décision du roi, le Parlement de Bordeaux doit s'exiler à la Réole. * À la Révolution, la paroisse Saint-Michel de La Réole et la paroisse Saint-Aignan, annexe de Saint-Pierre des Esseintes, forment la commune de La Réole. * En 1790, les moines quittent définitivement le prieuré. * En 1793, La commune prend le nom de La Réole Saint-Aignan. Lors de la Terreur, La Réole épouse la cause des Montagnards. Pendant l'été 1793, la Réole abrite les représentants de la Convention, Tallien, Ysabeau et Baudot, qui en partent pour investir Bordeaux avec un détachement de « patriotes » réolais.
* Ancien chef-lieu de district.
* En 1800, La Réole devient sous-préfecture de Gironde et le restera jusqu'en 1926. * Le tribunal d'instance qui se trouvait dans les bâtiments du Prieuré, à côté de la mairie, a été supprimé à compter du 1ᵉʳ janvier 2010 dans le cadre de la Réforme de la carte judiciaire 

Découvertes archéologiques L'arrêté de zonage archéologique du préfet de la région Aquitaine en date du 19 octobre 2004 recense neuf zones à protéger : Bourg de La Réole et abords : occupations de l'Antiquité au Moyen Âge, Le Calonge : édifice antique de plan basilical, Le Luc : Maison forte médiévale et moderne, Le Séjour : Maison forte médiévale et moderne, Ancienne paroisse de Saint-Aignan : occupations antique et médiévale, Luciot : habitat antique, La Recluse, Le Mirail et Roquebuse : nécropole et occupations de l'Antiquité à l'époque moderne, Frimont, les Jurats, Fontfrède : occupations Néolithique, Âge du bronze et Moyen Âge, Saint-Aignan et Luciot : occupations antique et médiévale. Un poignard et des épées de l'âge du bronze ont été remontés lors de dragages à hauteur du pont du Rouergue. Plusieurs monnaies du début du IIIe siècle avant notre ère ont été découvertes en différents endroits. Une nécropole antique a été signalée en 1873 à 100 mètres de l'hôtel de ville actuel ; elle comportait des ossements, des urnes en terre cuite et du mobilier du Haut-Empire. Non loin de là, en 1864, plusieurs tombes en tegulae avaient déjà été découvertes. Une villa gallo-romaine plus tardive, dite villa Pontesia, datable du Bas-Empire, a fait l'objet de très nombreuses prospections depuis le XVIIIe siècle ; les sondages ont repris au XXe siècle, mettant au jour du matériel et des éléments de décor en marbre ainsi que des enduits peints. Ce même site a été réoccupé par une nécropole mérovingienne ; elle a été fouillée en 1969 par M. Gauthier, qui la date de la fin du VIIe siècle ou du début du siècle suivant. Trois sarcophages en pierre sont exposés dans le cloître du prieuré. Aux lieux-dits Lévite, Calonge et La Bombe, les prospections aériennes de F. Didierjean en mai 1984 ont permis de découvrir deux bâtiments gallo-romains, dont un fanum et une construction de plan basilical.



Les armes de La Réole se blasonnent ainsi :
D'azur à un château de deux tours et donjonné de deux pièces, d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, accompagné en chef de trois fleurs de lys d'or rangées en fasce
Le château symbolise celui des Quat'Sos.


La devise de la ville est, en latin, 
URBS REGULA DUCATUS AQUITANIAE 
(Ville Regula, duché d'Aquitaine). 

Ces armoiries remontent à Louis VIII puis à Charles VII. Ce dernier, après la bataille de Castillon autorise la commune à ajouter les trois fleurs de lys.




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