Le Projet d'album Pierre Laville

Pierre Laville


Projet d’album autour des œuvres de Pierre Laville

L’ceuvre de Pierre Laville s’étale de la fin des années 1920 (18 août 1928) au milieu des années 1960 (2-7-66). Elle comporte plusieurs centaines d’aquarelles, mais aussi des lavis à Encre de Chine ou au sépia et quelques dizaines de peintures à Huile. De sa collaboration aux Cahiers du Réolais, on garde des dessins préparatoires à des gravures au linoléum ainsi que leur reproduction imprimée.
Ses sujets de prédilection se trouvent à La Réole et ses environs dans le patrimoine, les vues pittoresques, les paysages.
Son champ s’élargit lors de petits voyages : Cahors, Les Eyzies ou encore Salies de Béarn ou Monségur.
Enfin, la villégiature estivale à Soulac lui permet de produire un grand nombre de vues de la côte atlantique.
Une place à part peut être faite aux bouquets de fleurs qui trahissent son admiration pour Edouard Manet.
La facture des œuvres est extrêmement enlevée sur un dessin au crayon d’un réalisme impeccable. L’artiste n’hésite pas à représenter des détails incongrus, poteaux électriques, panneau de signalisation. Dans le détail, on découvre
des motifs esquissés d’une touche qui peut faire penser à de la calligraphie orientale.
C’est cet ensemble d’éléments qui nous paraitraient intéressants de développer dans cet album.

Un premier chapitre consacré à La Réole pourrait commencer par une vue de la rue de Verdun depuis une fenêtre de la maison familiale. Suivent la maison Richet (?) des vues du Martouret, la Marmory, l’arrière de la rue des Argentiers, Église Saint-Pierre puis le long du Charros et le château des 4 Sos. Les quais, des vues générales depuis le Rouergue. La montée par la porte du Sault, les Bénédictins, le cloitre et l’église, les ferronneries... La rue Puisseguin et la Vieille Halle nous ramène au domicile d'Artiste avec une vue depuis la fenêtre de son atelier de La Réole sous la neige...

Une deuxième chapitre couvre le Réolais : le canal, Fontet,  Meilhan, Saint Hilaire,  Loubens...
Un peu plus loin : Saint Martin de Sescas, Saint Macaire, Cadillac, Sauveterre, Blasimon, Saint Emilion...
Et encore Cahors, Les Eyzies, Salies de Béarn, Monségur, Le Jura ou Santander.
 
Un troisième chapitre estival serait consacré aux bouquets (une douzaine) qui sont pour la plupart magnifiques et aux séjours sur la côte Atlantique.
La plage de Soulac, les villas, l’église Notre Dame de fin des Terres,
la dune, la forêt... Pour finir, les petits ports de l'Estuaire ou encore la Grande Côte, Foncillon, Pontaillac.

Proposition :
Album 24x28 cm, sur Le modèle de « Une vie quotidienne au Stalag ». Une centaine de pages plus couverture.
Environ 45 pleines pages Légendées avec courts commentaires. Pages en regard avec deux ou trois images et Légendes.
Pages d’entrée de chapitres avec détails sur la « touche » de l'artiste et quelques lignes de commentaire.
Introduction ou préface.

Complément sûr :