Ancienne prison de La Réole et chapelle Saint-Michel

 

Ancienne prison de La Réole et chapelle Saint-Michel



Au XIXe siècle, la prison départementale se situait dans l’ancien hôtel de ville de La Réole, qui n’offrait pas des conditions de vie convenables aux détenus.
 En 1844, le département fait l’acquisition de ce terrain, où se trouvait à l’époque une chapelle dédiée à Saint-Michel. 
Malgré les réticences de certains habitants, cette chapelle est détruite afin de pouvoir construire sur les lieux une prison aux dimensions suffisantes, et qui dispose de bonnes conditions d’ensoleillement ainsi que d’espaces extérieurs.
L’architecte départemental Adolphe Thiac conçoit un bâtiment sur deux niveaux, comprenant 28 cellules d’environ 9 m², dont 24 sont réservées aux hommes et 4 aux femmes. 
La prison dispose de deux promenoirs et d’un chemin de ronde. 
Les prisonniers y sont souvent de passage et ne restent que quelques jours.
Malgré sa modernité et les bonnes conditions qu’elle offre aux prisonniers, sa sécurité est rapidement remise en cause suite à plusieurs tentatives d’évasion.
 Des travaux sont entrepris afin de renforcer la sécurité de la prison, deux mois après sa construction.
La prison ferme définitivement en 1934, pour des questions d’économie.
Désaffectée en 1934, cette ancienne prison accueille aujourd’hui des expositions artistiques.

Le XIXe siècle à La Réole voit aussi l’arrivée du chemin de fer en 1855, ainsi que la construction d’un pont suspendu sur la Garonne, reliant la ville au quartier du Rouergue.